Publié le 24 Août 2023
Avec la multiplication des vagues de chaleur, les Français sont de plus en plus nombreux à se préoccuper du confort d’été de leur habitation. Mais ils n’ont pas pour autant les moyens d’effectuer les travaux nécessaires.
Une enquête réalisée par l’Ifop pour Actibaie montre qu’environ 90% des Français expriment leur inquiétude face à l’inadaptation de leur logement aux fortes chaleurs. 32% des personnes interrogées citent ainsi la canicule comme étant l’effet du dérèglement climatique le plus préoccupant pour leur habitation, juste derrière la sécheresse (36%). L’inquiétude est encore plus vive en zone urbaine. 42% des personnes vivant en région parisienne disent en effet craindre les canicules. Une proportion qui n’a rien de surprenant quand on sait que les espaces urbains favorisent l’apparition d’îlots de chaleur rendant les canicules plus difficiles à supporter.
Trouver une solution pour que le logement conserve un peu de fraîcheur était considéré comme important pour 88% des sondés en 2022. Pourtant, un an plus tard, ils sont seulement 30% à envisager des travaux dans les 5 ans. Les raisons avancées sont financières pour 37% des personnes interrogées. Ils estiment également que les aides publiques sont insuffisantes (14%) ou pas assez connues (12%). Le groupement Actbaie demande donc que le confort d’été, déjà intégré dans la RE 2020 et le nouveau DPE, ne soit plus le grand oublié de la rénovation. Il réclame en particulier que les protections solaires soient aidées par le dispositif MaPrimeRénov’. La Fondation Abbé Pierre a exprimé des demandes allant dans le même sens : la mise en place d’aides publiques pour accompagner les investissements améliorant le confort d’été.